A quoi ça
sert l’espéranto, puisque personne ne le parle ?
Que faire après l’avoir appris ?
Nous avons vu qu’on estime de deux
à quatre millions de personnes le nombre
de locuteurs, l’incertitude venant des critères
de définition. Par analogie, combien
y-a-t-il de joueurs d’échecs ? Faut-il
compter uniquement les licenciés, les
joueurs en club, et comment compter les amateurs,
et que faire de ceux qui connaissent les règles
mais y jouent rarement ? Il en va de même
pour une langue.
Ceci dit, la question est légitime,
car les locuteurs sont éparpillés
dans le monde entier, et il y en a probablement
peu aux alentours.
Une fois appris l'espéranto,
on peut :
- Correspondre avec
des espérantistes de tous pays. -
Participer aux rencontres internationales, nationales
ou régionales. - Voyager en contactant
les espérantistes ayant fait figurer
leurs coordonnées sur le « Pasporta
Servo », activité très prisée
des jeunes espérantistes - Lire des
traductions, se perfectionner tout en lisant,
joignant ainsi l’utile à l’agréable
(livres, BD, documents gratuits en ligne), ou
lire romans et poèmes originaux en espéranto,
il y en a. - Écouter les émissions
radios en espéranto (essentiellement
des infos : RAI, Pologne etc.) - S’abonner
à une revue régionale ou internationale. -
Jouer au scrabble en espéranto (en changeant
l’alphabet et la répartition des lettres) -
Se perfectionner, certaines universités
ont des cours d’espéranto.
Mais une fois appris l'espéranto,
une fois que l’on a par soi-même constaté
ses étonnantes possibilités (certains
disent miraculeuses) comme langue de communication
- facilité (10 fois plus rapide environ
à niveau égal), souplesse, précision
- on devient le plus souvent convaincu que la
diffusion de cette langue serait un grand progrès
pour la compréhension entre les gens,
et donc pour l’humanité (sans avoir la
naïveté de croire que cela amènerait
la Paix, mais ce serait déjà ça).
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