Il n’y a pas
de Shakespeare, Dante, Molière,
Cervantès ou Pouchkine en espéranto
(liste non limitative)
Pour une fois, la
critique est exacte. Il existe de bons, voire de très bons auteurs
qui ont écrit directement en espéranto et qui ont été traduits
dans une ou plusieurs langues nationales, mais pas d’écrivains
de cette stature.
En fait, bien peu
de langues peuvent s’enorgueillir de tels géants de la littérature
ou du théâtre ; doit-on pour autant les mépriser, leur dénier
le droit à l’existence ?
Et rien dans la structure
et la vie de l'espéranto n’empêche que cela arrive un jour.
Un Shakespeare du futur ne pourra-t-il s'exprimer aussi puissammenten espéranto :
"Ĉu esti aŭ ne esti, jen demando…"
(Hamlet)
"Ĉu ne nutrata de samaj manĝaĵoj, vundata de samaj vundiloj,
ema ekhavi samaj malsanoj, kuracata de samaj rimedoj, …?"
(Le Marchand de Venise, acte III, scène 1, pour finir sur une
note philosophique, et médicale… traduction de Alfred E. Wackrill,
2003)
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