La question
mérite alors d’être retournée :
que pouvons-nous faire pour l’espéranto ?
Ces deux questions, que faire avec,
et que faire pour l'espéranto, ne s’excluent
d’ailleurs nullement.
Pour le développement de
l'espéranto, chacun peut apporter sa
pierre de nombreuses façons, en contribuant
à cette formidable aventure populaire
(car elle s’est fait sans le soutien des États
ou des médias nationaux). Aussi modeste
que soit l’apport de chacun, il contribue à
la pérennisation et au développement
de la langue et de la culture espérantiste.
Car depuis sa naissance, après
un siècle que l'espéranto est
utilisé, on peut parler de phénomène
culturel unique dans l’histoire, et donc de
culture, n’en déplaise au cliché
d’une « langue sans culture ».
On peut donc, par exemple :
- Participer aux
clubs locaux. - Enseigner, organiser des
cours d’espéranto. - Militer par la
présentation de l'espéranto lors
des foires-expos. - Traduire : pour ceux
qui ont un très bon niveau, la demande
de traduction en tout genre (romans, poèmes,
BD, chansons, sous-titrage de films, documents
techniques etc. est quasiment illimitée
! - Participer aux forums de discussion sur
Internet. - Participer ou fonder une association
ou un forum dans son domaine professionnel. -
Travailler sur la terminologie espéranto
de son domaine professionnel.
Comment disait le sage, déjà
? Chaque goutte de pluie fait monter le niveau
de la rivière, même si ça
ne se voit pas à l’oeil nu.
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